Bonjour à tous & à toutes,
Je suis la maman d'une petite fille pas comme les autres, car je pense qu'elle est unique, puisque je l'aime d'une façon spéciale.
Justement elle, ma petite Thalitha-Koumie ( qui veut dire jeune fille lève toi ).
Née en Martinique, avec un tout petit poids ( 1.830kg ), recroquevillée comme un petit poulet, car elle était enduite de graisse blanchâtre et un manteau de duvet recouvrait son minuscule petit corps.
Pronostique vital très mince, les médecins m'avaient dit au plus 5 mois.
Si bien qu' elle n'a pas eu droit à la couveuse tout de suite. Enfant née avec un nez doté de deux minuscules trous à peine visible, la lèvre inférieure ne se remarquait même pas, sans instinct de succion, un cri de chat, une sonde gastrique fût posée pour l'alimenter.
Il a fallut d'un malaise et de la hardiesse d'un médecin pour qu'elle soit prise en charge par le service de néonatalogie.
Cela s'est passé le même jour de sa naissance, quelques heures après.
J'ai eu le réflexe de débrancher la sonde et de courir avec elle en criant comme une folle dans les couloirs de l'hôpital ; Je ne sais pas pour quelqu'un d'autre mais moi j'ai poussé un cri de foi en ce que je crois : ( pas ça Jésus de Nazareth, non pas ma fille, car je vous assure que je l'a voyais déjà bleue dans mes mains.)
PEUR BLEUE ? OUI . SUEUR FROIDE ? BIEN SURE.
A ce moment, précis je ne pensais pas à la douleur postnatale, mais je vous témoigne que mes entrailles se déchirèrent encore une fois dans cette même journée….
Je restais là, prostrée mon bébé sur mes genoux, j'étais seule à ce moment dans le service de pédiatrie, tout à coup ce médecin au grand cœur pétrie de sagesse arriva, j'ai mis ma fille dans ses bras et lui demandai de faire quelque chose. Il fit diligence à son tour en me répondant :
" ça va aller"….
Lui à son tour continuait la course, c'était vraiment une course de relais, jusqu'à la néonatologie je le suivais sans force, et je l'entendais qui demandais de lui trouver une couveuse, finalement se fût fait.
Je ne peux pas la voir, car il a fallut la réanimer, faire des soins...
C' était long, très long... Les heures défilaient, en plus la nuit...
Mais pendant que son petit cœur essayais de se remettre à battre le mien battait la chamade, près à sortir de ma poitrine.
Les questions de Papa, tonton, sœur qui fusaient, je n'en savais pas plus qu'eux, au contraire à ce moment là, j'aurais bien aimé entendre un son autre que des paroles négatives, mais que nous le voulions ou pas l'humain est maladroit quand il faut aider dans le chagrin.
Puis, quelques jours après un caryotype, le diagnostique tombe la trisomie 18, le choc fatal vient c'est quand on m'a énuméré toutes les malformations que ma fille portait en elle, tout de suite la culpabilité m'envahit et j'écoutais en mettant des tampons dans mes oreilles, mais j'entendais quand même : CIV, un seul rein, doigts surnuméraires, tête déformée, oreilles faunesques, le sacrum pas terminé, et j'en passe. Cette énumération faite par chaque médecin qui croisait ma route.
Le plus dure, un médecin a programmé une réunion, ce jour là, un froid glacial régnait dans cette pièce et il a dit : « vous avez peur de le dire et je bien prends la parole : Voilà madame, monsieur, votre enfant est porteur de la trisomie 18 vous le savez, mais sachez qu'il ne vivra pas au-delà de 5 mois ; et il ajoute le coup de massue si il vit se sera un légume », exactement les mots.
Je suis restée la bouche bée, mais dans mon cœur de maman molletonné d'amour pour ma fille je réfutais ces dires, je les annulais les une après les autres et je validais dans la colonne du bon.
Car même s'ils se moquaient je sais en qui j'ai cru, s'Il décide autrement que ce que j'espère c'est qu'il voit que c'est nécessaire et me donnera la force , la capacité de surmonter ce chagrin.
Revenons à la couveuse, après la réunion je me doutais de rien, ne voyant aucune amélioration, elle prenait à peine du poids, malaises à répétitions, manque d’appétit, manque de cris, souvent manque de réaction et tellement de choses que j’occulte encore…
Le staff médical se réunit à nouveau pour me dire : Madame nous avons besoin de notre couveuse pour un petit qui va vivre, si vous voulez nous la remettons en pédiatrie une fois qu'elle est partie nous vous appelons et ajoute au fait vous l'incinérer , vous avez déjà choisit...?
Tout cela pour me faire comprendre qu'il faut lui préparer un sépulcre.
Finalement, j'ai décidé et surtout accepter que l'on enlève de couveuse, ma fragile ou ma crevette, comme souvent tout la monde l'a surnommait.
Tous les soirs on baignait ma petite pour l'accompagner dans l'au-delà.
Par contre, ma réaction ne fût pas décourageante, parce que j’avais quelque chose ou plutôt quelqu’un, qui me remontait comme une ancienne montre à chaine à chaque fois que la tristesse essayait de m’envahir.
Ce quelqu'un est un privilège que j'ai reçu très tôt dans ma vie et que j'avais mis de côté.
Dans ces moments de tempêtes ma mémoire eu vite fait de recourir à cet ami de jadis.
Chacun son petit truc, j'ai choisit celui là : Un homme, mort sur une croix, ressuscité et qui est actuellement dans les lieux célestes et qui intercède pour tous ceux qui demandent.
ET JE SAIS QU’IL INTERVIENT CAR TANT DE CHOSES INCROYABLES ……
C'est vrai, c'est ma foi, c'est mon expérience, ça c'est moi........ Je m'accroche à ses promesses et j'attends la fin des miracles qu'Il a commencé......Même si elle tarde , elle arrivera, elle arrivera sûrement.....
Alors, j'ai ramené ma plume à la maison, bien que son père non plus n'était pas d'accord...... Là aussi il y a eu des épisodes de foi...Il m'ont dit si elle prend 30 g en une nuit on vous la laisse.
Eh bien j'ai acheté un tire-lait, et dans une seringue j'ai fait descendre du lait dans la gorge de ma petite, cette nuit là ;
Et le lendemain , de retour à l'hôpital elle avait pris 60 g.
Comment avez vous fait ? Tout simplement l'amour, car un cœur gai est un bon remède pour la guérison…
Et je ne vous ai pas dit que lorsqu'elle a franchie le seuil de la maison ma princesse s'est fait entendre sa voix n'était plus la même. Elle savait que dès ce jour nous nous quitterons plus.......
Mais pour parler, encore des diagnostiques, ils tombent, vous me direz que ce Jésus que je fais les éloges, avec sa toute puissance, pourrait faire quelque chose;
Eh bien, oui, il fait des choses car à chaque mauvais diagnostique il annule et transforme cette négativité en positivité.
Pour exemple de diagnostiques : Cornelia de l'ange, diabète, maladie de hirschsprung qui a été annoncée après un mois de constipation, hospitalisation, lavements divers rien. Une fois que les médecins m'annoncent qu'ils ne peuvent plus rien faire,
je rentre à la maison.... Et si vous voulez savoir comment j'ai procédé contactez-moi directement je vous le dirai, mais je ne veux en rien vous imposer des choses qui agacent quelques fois, la foi...........
Si je vous dis que Thalitha a eu la grippe H1 N1, la dengue ou ses plaquettes étaient au plus bas de l’échelle, les bronchiolites à répétitions, les bronchites et j'en passe.
Et là, ce n’est qu’une partie de l’histoire, j’ai retranché les détails, genre miracle, guérison miraculeuse et autres. Car des combats il y en a eus. Des pleurs il y en a encore, aujourd’hui, mais il y aussi des prières qui montent vers mon Père.
Thalitha est là, elle est une petite fille joyeuse, qui commence seulement à dire quelques mots, la tenant par les 2 mains elle tient debout, elle a subit une opération au niveau des intestins ; que les médecins qualifie de lourde.
Aujourd’hui 22 novembre 2010, j’écris ces mots, nous sommes hospitalisées, nous l'avons vu partir encore une fois, mais une foi en action peut renverser des montagnes....
Non elle ne mourra pas , elle vivra, pour raconter les bienfaits de notre Sauveur. Cette phrase je la répète depuis sa naissance, donc depuis un jour de l’année 2006. EN effet, elle a 4 ans et toutes ses dents.
Et si vous le voulez bien je peux continuer à vous donner de ses nouvelles. C’est une belle Princesse, ma Princesse d’amour.
Sa vie est pleines de rebondissements, mais il y a tellement de rire, de joie, d'amour, je suis à l'école de la patience, à l'école de la vie, à l'école de la sagesse, à l'école de la tolérance, à l'école de l'acceptation de la différence de l'autre......
Avec qu'elle chaque jour est une victoire, quand je me rends compte qu'elle est là, mettant ses deux petites mains autour de mon cou, ou les posant délicatement sur mes joues, ou encore faisant mine de tété pour me prouver qu'elle à besoin de moi s'est attachant non !!!!!!!!
Cette complicité entre nous les yeux dans les yeux moments magiques d'échange merveilleux, transmission d'amour....
Qui eu cru, je ne regrette en rien ce parcours, et je continue ce chemin car je sais qu'il y a quelque chose de magnifique au bout, la victoire est assurée......
Je suis entrain d’écrire un livre de témoignage pour Thalitha-Koumie, jeune fille lève toi !!!!!!!!!!!!